Avec un titre comme ça, vous devez vous dire que c'est n'importe quoi, Paris et Rennes de sont pas situées dans la diagonale du vide.
et bien c'est vrai, vous avez raison.
mais c'est mon podcast , alors je l'ai mis quand même.
Une réplique prodigieuse de la Tour Eiffel !
Une idée, une vision, le tout avec un savoir-faire et une persévérance à toute épreuve, Le Patron, artisan menuisier et président du comité des fêtes, s'est lancé depuis décembre 2017 dans une prodigieuse construction, qui n'est ni plus ni moins qu'une réplique de l’emblématique Tour Eiffel.
Alors que le comité des fêtes, réfléchissait à un édifice un peu particulier pour la réalisation du spectacle pyrotechnique de la Fête de la Rivière le 14 juillet, c'est à la suite d'une discussion en famille que la fille du Patron, a eu cette idée « particulièrement dingue » s'amuse-t-elle à dire aujourd'hui, de construire une réplique de la tour Eiffel.
Artisan menuisier depuis 30 ans et artificier-créateur de spectacles pyrotechniques, le Patron s'est saisi immédiatement de l'idée et s'est mis à l'ouvrage dès décembre 2017.
Avant de se lancer dans cette aventure, tel un archéologue des temps modernes, il a consulté des plans originaux de la tour Eiffel, facilement accessibles sur Internet. Il s'est également déplacé au pied de la Grande Dame pour y réaliser quelques photographies qui vont lui permettre de travailler plus finement les détails de son ouvrage à venir.
L'ouvrage est constitué d'acier et de boulons pour les raccords de chaque pièce comme le fît Gustave Eiffel entre 1887 et 1889. Pour pouvoir plus aisément la transporter, L'artisan s'applique à ce qu'elle soit modulable et la construit en plusieurs morceaux à la manière d'un « kit ».
Cette réplique sera d'une échelle de 1/15e par rapport à l'originale. Elle devrait mesurer une fois terminée 26 m de hauteur. Actuellement, les deux premiers étages sont montés et la «demoiselle» ne pèse pas moins de 7 tonnes.
Elle poursuit son ascension tranquillement, mais sûrement avec le début de la réalisation du troisième étage qu'on espère finir dans le courant de 2020. On y travaille les week-ends, le soir après son travail d'artisan menuisier. Un véritable passionné qui s'est donné un objectif : horizon 2024.
PodRennes. Deux jours de micros ouverts !
Ce week-end des 20 et 21 avril, était organisé PodRennes. L’événement rassemblait une centaine de passionnés de podcast, présents pour s’écouter, se conseiller et faire découvrir ce média aux profanes
Un lieu d’échange :Dans le public, on intervient, on rigole, on interagit pendant l’enregistrement. « On a voulu faire une scène ouverte. Tout le monde peut participer. Le public est proche, on voulait éviter le côté barrière ».
Dans le hall d’entrée du centre social, les bénévoles préparent le buffet prévu pour les participants. Ici pas de partenaires, seuls les dons financent l’événement proposé gratuitement. Alors les petites mains s’activent. Pendant ce temps, ici et là, sur les chaises hautes et les canapés, on parle technique, son, on donne son avis, échange des conseils et on prend des nouvelles. « Il y en a qu’on ne connaît que par la voix car on écoute leur podcast ». Il faut dire que certains viennent de loin Il y a des Suisses, des Belges, des Luxembourgeois arrivés en Limousine d’autres viennent du Sud de Londres mais aussi de toute la France, notamment de la légendaire Diagonale du vide, ce pays immaginaire qui n'existe que dans nos coeurs. C’est agréable aussi de se retrouver avec des gens à qui on n’a pas besoin d’expliquer ce qu’est un podcast.
« Il suffit d’un micro »: Pourtant le podcast semble se faire connaître. « Il y en a de plus en plus à se lancer et peu à s’arrêter ». L’événement PodRennes lui-même ne cesse de grandir. « En 2013 on était une vingtaine à s’être retrouvés dans un bar ». C’est de là qu’est né l’événement. Cette année, ils étaient 114 inscrits. « On a dû atteindre les 125 présents, poursuit l’organisateur. Hier, on a par exemple une famille qui est venue voir par curiosité ». Tel est également l’objectif : faire découvrir le podcast à tous.