Et un grand merci à Joël pour la playlist,
pour chaque titre …

La résilience est, à l'origine, un terme utilisé en physique qui caractérise l'énergie absorbée par un corps lors d'une déformation (« Essai Charpy »)
Au xxe siècle, le mot désigne plus rarement une qualité humaine tel qu'utilisé par André Maurois dans son roman Lélia ou la vie de George Sand : « Dans ce deuil, une fois encore, elle étonna ses amis par son immédiate résilience » (Maurois, 1952, p.469) [réf. nécessaire].

La notion de résilience s'oppose parfois à la notion de « coping »4,5 (en anglais to cope = se débrouiller, s'en sortir, faire face, s'ajuster). La résilience permet de dépasser son état actuel.
Après John Bowlby, qui a introduit le terme dans ses écrits sur l'attachement, en France, c'est Boris Cyrulnik qui, à la fin des années 1990, médiatise le concept de résilience en psychanalyse, à partir de l'observation des survivants des camps de concentration6, puis de divers groupes d'individus, dont les enfants des orphelinats roumains et les enfants boliviens de la rue7.

Auparavant, on parlait d'« invulnérabilité ».